Didier Martin, député LREM (Photo France-Bleu) |
Et à quels partis
appartiennent-ils donc ? Plus un seul socialiste ? Eh ! non, il n’y a même plus
qu’un seul LR et tous les autres sont "en marche" ! Certes, ils font peu parler
d’eux, et leur isolement local ajoute encore à la confusion, et les "marcheurs" se disent qu’heureusement que le sénateur ex-PS François Patriat est là pour
serrer les rangs et laisser entrevoir un peu d’action politique., comme on l’a
récemment vu avec la visite de Brigitte Macron et du ministre de l’Éducation
nationale au lycée Carnot de Dijon…
Trio LREM à Dijon
Nathalie Koenders et François Rebsamen (photo Infos-Dijon) |
Du coup, à deux ans
de l’échéance, se pose dès maintenant la question des "municipales", prévues en
2020 (ou 2021 ?), puisque les remous de la tornade se sont fait sentir jusque
dans les travées des conseils municipaux. Voyez Dijon où l’ancien ministre du
Travail François Rebsamen s’est retrouvé avec une majorité divisée, si ce n’est
déchirée, Didier Martin (ex-adjoint) venant même de créer son propre groupe
LREM avec Jean-Claude Decombard, un adjoint aux sports qui ne fait pas
l’unanimité dans les milieux sportifs locaux, c’est le moins qu’on puisse dire,
et Charles Rozoy, mais si ! Du coup, la première adjointe Nathalie Koenders
organise, par tirage au sort, des rencontres avec les citoyens dans son bureau
: et si le prochain maire de Dijon était une femme ?
On voit donc se
dessiner, ici ou là, des petits groupes qui, le moment venu, pourraient grossir
et gripper les belles machines de partis en perdition – style PS coulé ou LR
qui prend l’eau – même si l’on sait bien que les "municipales" font souvent fi
des étiquettes. Mais bien des caciques doivent commencer à trembler, à Vitteaux
comme à Plombières, à Chevigny comme à Semur, à Beaune comme à Auxonne, pour
citer quelques cités où l’on entend le plus grincer quelques dents.
Michel HUVET
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