Notre monde est-il malade de surinformation ? Un écrivain et journaliste très connu l’a écrit dans ce texte dont je vous offre ci-dessous quelques extraits édifiants. Saurez-vous dire qui en est l’auteur. Je vous offre trois possibilités : 1) Jean-François Kahn 2) François Mauriac 3) Emile Zola.
« Le virus de l'information à outrance qui pénètre jusqu'aux os comme ces alcooliques qui dépérissent dès qu'on leur supprime le poison qui les tue.
Il serait si bon de ne pas porter dans le crâne tout le tapage du siècle, l'amas effroyable des choses que le journalisme y dépose pêle-mêle, quotidiennement ».
« ... Il y a une virilité, un élargissement à savoir toujours davantage, notre théorie moderne du citoyen connaissant ses droits, se gouvernant lui-même, est certes d'une haute dignité humaine. Mais, au point de vue du bonheur, le résultat me paraît au moins douteux... Dans ce qu'on a appelé la névrose du siècle, dans cette surexcitation croissante qui transforme et détraque la nation, il est certain que le journalisme actuel joue le principal rôle. N'est-ce pas lui qui exaspère et qui propage les secousses ? Aussi tout gouvernement autoritaire commence-t-il par museler la presse, car il n'y a pas de meilleur moyen pour calmer les esprits... La vérité n'en est pas moins que la bête humaine, elle aussi, paraît avoir besoin de ces sommeils... Voyez où nous en sommes, après dix-huit ans de tribune et de presse libres : quel dégoût de la politique... Si nos Assemblées sont impopulaires, c'est qu'on nous occupe trop d'elles... elles font un bruit trop grand pour une trop petite besogne... la fièvre de l'information à outrance a ce côté mauvais de surexciter le public...
C'est le malade mis heure par heure au courant de sa maladie... ».
« Cette Presse
est en train de refaire les nations, elle repétrit le monde. Où nous mène-t-elle ? Que de bêtises et de mensonges... Qu'importe la logique et la vérité, pourvu que le numéro du matin ait sa nouvelle à sensation ! Les reporters... sont les derniers à croire ce qu'ils écrivent... leur unique souci est d'apporter leur copie et de toucher leur mois... peu d'entre eux aiment leur métier... »
Répondez-moi par message. Je vous donnerai alors la réponse exacte.
Michel HUVET
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