Au
bout des semaines de marche
Désencombré de moi
Et
des colifichets de mes désirs
Assis au bord du fleuve
Je
me suis mis à chanter
Mais
qui es-tu donc
Toi
qui es debout là-bas
Dans
l’ombre de saint Jacques
Debout
et tout aussi fourbu
Avec
tes vêtements de pauvre
Et
tes airs de mendiant ?
Pourquoi cette lumière
Autour
de ta faiblesse insigne
Tout
au fond de mon âme
Et
cette joie dans l’envie
De
courir attraper ta main ?
Voyageur enfin débarrassé
De
tout bagage et de toute ambition
Lavé par ton regard
Je
ne vois plus d’autre raison de vivre
Que
de t’ouvrir à deux battants
Les
portes de ma maison
Assis au bord du fleuve
Je
me suis mis à chanter
Désencombré de moi
Et
des colifichets de mes soupirs
Au
bout de tant de chemins creux
Je
t’ai enfin trouvé
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