(Photo X) |
Depuis la tornade du printemps – et les
dégâts inattendus, phénoménaux, psychologiques surtout –, plus rien ne va dans
le monde politique. D’abord, cette tornade a permis à tous de comprendre que
les politiques d’ancien régime ne servaient plus à rien (sauf à engranger des
subsides) et n’avaient plus de réel pouvoir, notamment économique. Ces gens-là
avaient simplement oublié que leur pouvoir n’existait que par l’argent des
contribuables ce que, présidents de département ou maires, ils avaient
apparemment oublié.
Donc les voilà balayés et, du coup,
hébétés. Voyez ici ou là comme ils semblent n’avoir rien compris : on les voit
tenter de recommencer à nouer des alliances devenues impossibles, à critiquer
des mesures qu’ils étaient les premiers à réclamer du temps de leur petit
pouvoir : ils sont pathétiques. Et ceux qui avaient tout compris, n’avaient
rien à se reprocher et que la tornade à empêchés d’être enfin élus – on peut
citer, en Côte-d’Or, François-Xavier Dugourd ou Hubert Brigand (1) pour la
droite, Anne Dillenseger ou Sladana Sivkovic pour la gauche – sont d’autant
plus déconfits de retrouver, à leur place, des collègues élus sur les mêmes
listes qu’eux (dans leur mairie ou de leur conseil départemental) et qui sont
devenus députés comme on gagne au loto.
Le pire dans tout ce marasme, c’est de voir
s’installer une confusion des genres dramatique, de voir d’anciens ministres
devenir journalistes-éditorialistes et de pseudo-journalistes porter la parole
de nouveaux grands élus. La déontologie journalistique, déjà mise à mal depuis
si longtemps, est morte sous les coups de la “com” et de l’ambition, de la
malhonnêteté et du “ménage” à tout va.
Après cette tornade qui a tout déchiré
façon puzzle, il est vraiment temps de retrouver le sens de vraies valeurs
déontologiques et républicaines.
Michel HUVET